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Allocution prononcée par le recteur de l'Université Laval, M. Michel Pigeon, lors du point de presse suivi de l'inauguration de l'infrastructure multidisciplinaire de recherche sur l'obésité à l'Hôpital Laval, le vendredi 17 mars 2006 à 11 h 00, à l'Auditorium de l'Institut de cardiologie et de pneumologie de Québec

Monsieur le député de Louis-Hébert, représentant le Ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec,
Madame la première vice-présidente de la Fondation canadienne pour l'innovation,
Monsieur le Président-directeur général du Fonds de la recherche en santé du Québec,
Monsieur André Lavigne, président du conseil d'administration de l'Hôpital Laval,
Monsieur le Directeur général de l'Hôpital Laval,
Monsieur le Directeur du Centre de recherche de l'Hôpital Laval,
Chers collègues, Chers amis, Distingués invités,

L'infrastructure que nous inaugurons ici ce matin constitue une étape déterminante du développement du Centre de recherche de l'Hôpital Laval. De plus, et je m'en réjouis, elle renforce la place prépondérante qu'occupe l'Université Laval dans le domaine de la recherche sur l'obésité au Canada.

La recherche médicale est une des grandes forces de l'Université Laval. La renommée de nos chercheurs déborde largement les frontières du Québec et du Canada. Que ce soit en cancérologie, en infectiologie, ou en endocrinologie, et j'en passe, nos chercheurs se sont taillé une réputation d'excellence et de performance.

L'Université Laval est également un des centres les plus actifs dans le domaine de l'étude de l'obésité chez l'humain et des problèmes de santé qui sont associés à cette pathologie. Avec ses professeurs, ses professionnels et ses étudiants, il ne faut pas oublier les étudiants, l'Université Laval dispose d'un bassin d'expertise particulièrement riche pour contribuer à l'analyse et à l'étude de cette question complexe qui affecte des millions de personnes à travers le monde.

Laval est d'ailleurs la seule université canadienne à avoir été classée parmi les 25 premières universités en Amérique du Nord pour son expertise dans ce domaine.

Au fil des ans, le Centre de recherche de l'Hôpital Laval a maintes fois fourni à l'Université Laval des motifs de grande fierté.

Au cours des 15 dernières années, les travaux de ses chercheurs sur les maladies cardiovasculaires et respiratoires, et sur les complications de l'obésité viscérale, ont eu un extraordinaire impact dans le monde médical.

Cette force de recherche a connu un essor tel qu'il est apparu évident qu'il fallait regrouper dans un même lieu les chercheurs de différentes disciplines, dispersés dans plusieurs laboratoires à l'Université Laval et dans ses hôpitaux affiliés, en vue de poursuivre l'étude des déterminants métaboliques des maladies cardiovasculaires et pulmonaires et ce, de manière intégrée.

Mais on a vite manqué d'espace et d'infrastructures majeures. Par conséquent, il y avait un besoin réel de mettre en place un environnement qui faciliterait les interactions des chercheurs fondamentalistes et des cliniciens.

En s'agrandissant, le Centre de recherche de l'Hôpital Laval devient le donc seul au Canada, et l'un des rares dans le monde, à regrouper de manière intégrée les trois axes de recherche que sont cardiologie-pneumologie-obésité.

Je rappelle avec plaisir que le projet global d'agrandissement du Centre de recherche de l'Hôpital Laval en est un d'envergure, qui a été retenu parmi les premières priorités économiques de la région de Québec, lors du plus récent Forum économique de la Chambre de commerce de Québec, tenu en avril 2005.

Lors de ce Forum, les intervenants du milieu des affaires ont souligné les retombées significatives de ce projet pour la région en termes de création d'emplois, de développement de nouvelles technologies et de formation de personnel qualifié.

Je partage entièrement ce point de vue. Je suis convaincu que ce pôle d'excellence, qui forme le noyau de la plus importante équipe multidisciplinaire de recherche en obésité au Canada, va attirer ici des experts et des spécialistes de partout dans le monde. Il sera également un lieu de recrutement important de jeunes chercheurs et d'étudiants de haut calibre.

Nul doute aussi qu'il permettra d'accroître les financements et d'attirer ici les compétences afin que la région de Québec, le Québec, et l'Université Laval soient confirmés comme leader internationaux dans le domaine en recherche biomédicale.

Puis-je ajouter que j'ai grandement apprécié entendre le premier ministre, Monsieur Jean Charest, reconnaître mardi le rôle de l'Université Laval dans notre région lorsqu'il a déclaré dans son discours inaugural, et je cite : " Nous allons favoriser les projets de recherche, à Québec et dans sa grande région, parce qu'il s'agit d'un terreau fertile à l'éclosion d'une nouvelle économie au centre duquel se trouve l'Université Laval. " Fin de la citation.

C'est donc avec plaisir que je me fais ici le porte-parole de toute la communauté universitaire pour féliciter les artisans de ce projet remarquable et, au premier chef, le docteur Denis Richard et toute son équipe.

Je remercie également tous les partenaires qui ont cru à ce projet important et qui l'ont soutenu : la Fondation canadienne pour l'innovation, le gouvernement du Québec, les entreprises partenaires, la Fondation de l'Université Laval et le Centre de recherche de l'Hôpital Laval.

Nous pouvons nous réjouir à juste titre de la synergie extraordinaire que le centre, ses chercheurs, ses étudiants et ses partenaires vont continuer de développer, au service de la science et, surtout, au bénéfice de la santé de la population, de la santé de Monsieur et de Madame Tout le monde. J'y vois là une des incarnations concrètes du rôle d'université citoyenne qu'une grande université de recherche comme la nôtre a la responsabilité de jouer.

Longue vie au Centre de recherche de l'Hôpital Laval, et merci de votre attention

 
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