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Allocution de M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, à la cérémonie de reconnaissance au doyen de la Faculté des sciences de l'administration, M. Bernard Garnier, le mercredi, 16 juin 2004, à 17h00, au Théâtre de la Cité universitaire

Monsieur le Doyen et jubilaire de cette soirée,
Mesdames et Messieurs les oratrices et orateurs qui avez rendus tous ces magnifiques hommages à Bernard Garnier,
Distingués invités,
Chers collègues, chers étudiants et étudiantes et chers amis,

Merci, Madame Hudon. Après tous les témoignages éloquents que nous venons d'entendre, que reste-t-il au recteur à ajouter à ce panégyrique qui n'ait pas déjà été dit ?

En effet, je ne crois pas qu'il m'appartienne de rappeler ici en détail les remarquables progrès que la Faculté des sciences de l'administration, sous la direction de Bernard Garnier, a connus depuis huit ans.

Qu'il s'agisse de la réforme des programmes, du renouveau pédagogique et technologique à la Faculté, de l'infrastructure de recherche au service de la pédagogie, des succès réjouissants de nos étudiants et étudiantes en comptabilité, tout cela est connu, est rappelé, et mérite notre admiration et notre reconnaissance. Bernard, à la tête de votre équipe du décanat et à la tête de la Faculté, vous avez accompli une tâche importante. Le progrès de la Faculté des sciences de l'administration, c'est aussi celui de toute l'Université Laval, et je vous en remercie du fond du cœur.

Mon propos, ce soir, au cours des quelques minutes qui me sont allouées, sera d'un autre ordre. En effet, la relation d'un recteur avec un doyen est très particulière, et je voudrais témoigner, comme auraient pu le faire aussi bien que moi, sinon mieux, mes prédécesseurs Michel Gervais et le regretté François Tavenas, de la solidarité et de l'engagement institutionnels de Bernard Garnier.

Dans le métier de recteur, surtout dans une organisation de la taille de l'Université Laval, on apprend rapidement, même très rapidement, que rien ne se fera si les doyens et doyennes, comme on dit familièrement, " n'embarquent pas. "

Au cours de l'année qui s'achève, nous avons discuté et fait adopter, entre autres questions, nos Orientations stratégiques pour les années 2003 à 2007, et nous sommes à les implanter. Nous avons aussi préparé et mis au point le mémoire de l'Université Laval à la Commission parlementaire qui a étudié cet hiver l'accessibilité, la qualité et le financement des universités québécoises.

De plus, dans le débat autour de la question des cégeps, l'Université Laval a pris une position distincte de celle des autres universités québécoises, et réaffirmé haut et fort sa confiance non seulement dans le réseau des collèges publics et privés, mais aussi dans une étroite collaboration avec eux pour assurer une meilleure formation des étudiants et étudiantes.

Je peux vous dire ici ce soir que nos positions sont toujours demeurées d'une grande constance et d'une aussi grande cohérence dans ces débats. Mais ce qui a été remarquable, dans tous ces dossiers, ce fut l'appui constant des doyens et doyennes aux propositions mises de l'avant par l'équipe de direction, et leur souci d'apporter leur contribution intellectuelle, certes, à la définition de nos positions institutionnelles, mais aussi leur expérience quotidienne dans la gestion de l'enseignement et de la recherche dans leur faculté.

Au sein de cette équipe de doyens et de doyennes, Bernard Garnier a toujours été présent, actif et solidaire, et je veux l'en remercier très vivement pour cela aussi. Nous avons également eu à vivre des négociations de conventions collectives, ce qui n'est jamais tout à fait reposant, et là encore, la direction de l'Université a pu compter sur l'appui solidaire des doyens et doyennes, sur celui de Bernard Garnier.

L'humaniste hollandais Érasme (1469-1536) a écrit que " L'homme ne naît pas homme, il le devient. " Si vous me permettez de le paraphraser, j'oserais affirmer que personne ne naît doyen ou doyenne, mais qu'il ou elle le devient.

Or, devenir doyen ou doyenne, c'est bien sûr apprendre à gérer sa faculté, ce qui n'est jamais simple et constitue un défi en soi. Mais c'est aussi apprendre l'institution et partager ses préoccupations, ses difficultés et ses projets, et c'est aussi apprendre à en devenir un ambassadeur.

Au cours des huit dernières années, Bernard Garnier a remarquablement démontré qu'il avait appris à être doyen, à être un très bon doyen. Je salue donc son engagement et son travail, et au nom de l'Université Laval et de tous ses collègues doyens et doyennes, je lui exprime notre plus vive reconnaissance.

Enfin, et pour conclure, Bernard est encore un jeune homme. J'ignore ce que l'avenir lui réserve, mais je suis certain qu'il continuera de servir l'Université Laval, et d'apporter une contribution précieuse à la poursuite de son développement.

Je vous remercie tous et toutes de votre attention, et je vous souhaite une très bonne soirée.

 
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