entete Université Laval

Allocution prononcée par le recteur de l'Université Laval, M. Michel Pigeon, lors d'une réception en hommage
au Groupe Germain, le jeudi 10 juin 2004, à 17 h 30,
chez CGI, 410, boul. Charest Est, 7e étage

Madame la coprésidente du Groupe Germain,
Monsieur le vice-président et conseiller au président de CGI,
Monsieur le président de la Fondation de l'Université Laval,
Chers collègues, chers invités,

Quelle belle soirée! Merci d'être ici en si grand nombre pour rendre cet hommage bien particulier, et bien mérité, au Groupe Germain. Avouons-le, c'est un peu toute la famille Germain que nous honorons ce soir y compris, évidemment, Christiane et ses frères Richard et Jean-Yves. Mais aussi leur père et leur mère, monsieur et madame Germain, que j'ai d'ailleurs eu le plaisir de revoir vendredi dernier à l'occasion du dîner du Cercle du recteur réunissant les plus grands donateurs de l'Université.

En écoutant Christiane un peu plus tôt, je ne pouvais m'empêcher de penser à toute l'importance des liens qui se tissent entre le milieu des affaires et une grande entreprise du savoir comme l'Université Laval.

Le résultat, c'est cet arrimage si important entre la connaissance dérivée de l'enseignement et de la recherche et les applications de cette même connaissance par le secteur privé. En d'autres mots, le rapprochement du savoir et du faire, bref, le " savoir-faire ". Je pense que notre hôte de la soirée, mon ami Guy Laberge, un ancien membre du conseil d'administration de l'Université, ne serait pas en désaccord avec cette idée.

Pour ceux et celles parmi vous qui lisez Le Soleil (et je sais que vous êtes nombreux et nombreuses à le faire), vous aurez peut-être pris connaissance de cette lettre que j'y publiais mardi et dans laquelle je parle de l'extraordinaire collaboration entre l'Université Laval et la nouvelle ville de Québec. Et c'est en partie parce que l'Université, celle du XXIe siècle, s'ouvre plus que jamais à son milieu. Certes, elle fait toujours de l'enseignement et de la recherche - ses deux raisons d'être premières - mais comme lieu par excellence de la transmission du savoir, elle se doit d'être ouverte à la communauté. Elle s'ouvre sur la communauté, et elle s'ouvre sur le monde. Laissez-moi vous donner quelques exemples, certains desquels, je le crois, vous surprendront agréablement.

Je pourrais également vous dire que Laval vient au deuxième rang des employeurs de la région de Québec, qu'elle se situe parmi les cinq plus importantes universités de recherche au Canada ou que de nombreuses entreprises essaimées (des " spin-offs ") en découlent dans des domaines technologiques de pointe.

À l'international, nous avons été la première et la seule université québécoise ou canadienne à signer tout récemment, dans le cadre du Sommet Québec-New York, une entente-cadre sans précédent avec le réseau State Universities of New York, le plus important système universitaire public des États-Unis. Et ce, en présence du Premier ministre Charest et du gouverneur de l'État, monsieur George Pataki. Faut-il d'ailleurs rappeler à ceux que les affaires intéressent que l'État de New York est, de loin, le partenaire commercial le plus important du Québec ?

Dans le cadre de notre profil international, l'un de nos fleurons, plus de 400 accords-cadres avec 250 établissements de 65 pays font l'objet d'échanges aussi diversifiés que nombreux.

Laval est aussi à la tête de consortiums multinationaux importants, tel que le projet Arctic Net, et est reconnue par ses pairs comme chef de file mondial pour sa recherche dans des secteurs comme l'optique photonique, la nutraceutique ou encore l'obésité.

Je vous dirais que notre rayonnement universitaire risque même de transcender les limites de la planète, puisqu'une main robotique mise au point à Laval pourrait bientôt être raccordée au célèbre bras canadien de la Station spatiale internationale. On verra d'ailleurs si on peut y apposer un écusson de l'Université Laval... Ça, mes amis, c'est de la visibilité!

Vous comprendrez qu'en raison de mon attachement profond à cette grande institution qu'est devenue l'Université Laval, je pourrais vous en parler longtemps. Mais je sais que vous avez hâte de saluer en personne les membres de la famille Germain, d'échanger entre vous, ou de parler de vos projets présents et à venir. Donc je ne veux pas vous retenir encore bien longtemps.

Mais laissez-moi conclure en vous disant à quel point je suis heureux de vous retrouver si nombreux ce soir venir rendre hommage aux membres du Groupe Germain que je remercie à nouveau de leur générosité. Ils sont un exemple d'innovation et de courage, sinon une source de fierté pour notre communauté partout où l'on retrouve le nom Germain que ce soit à Québec, en Estrie, à Montréal, à Toronto et sait-on encore où un jour. Dans l'esprit de notre campagne De toutes les révolutions, je pense qu'il fallait même être un peu " révolutionnaire " dans l'âme pour réaliser ce qu'ils ont fait.

Je suis fier de les compter parmi nos partenaires à l'Université Laval.

Merci, Christiane. Merci, Richard. Merci, Jean-Yves.

Et merci à vous tous de votre présence ce soir. Au plaisir de travailler avec vous au développement de notre communauté.

 
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