entete Université Laval

Allocution prononcée par M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, lors de l'annonce du protocole d'entente conclu entre la Ville de Québec et l'Université Laval concernant le Réseau des bibliothèques de la Ville de Québec et la Bibliothèque de l'Université Laval, le jeudi 26 février 2004, à 11 h, à la salle 1651 du pavillon Palasis-Prince

Monsieur le Maire suppléant de Québec,
Monsieur le Directeur du Service de la culture de la Ville de Québec,
Mesdames les Vice-rectrices,
Monsieur le Directeur de la Bibliothèque de l'Université Laval,
Distingués invités,

Vous rappelez-vous que des prophètes de malheur avaient prédit la disparition du livre? La télé, la vidéo, l'informatique et l'Internet allaient lui donner son coup de grâce, disaient-ils. Or, non seulement le livre est toujours là dans sa forme traditionnelle, mais aussi l'informatique et l'Internet contribuent à renforcer sa présence. Le partenariat que nous célébrons aujourd'hui en est une preuve éclatante.

Je vous souhaite donc la bienvenue à l'Université Laval pour souligner la signature de ce protocole d'entente entre notre Bibliothèque et les bibliothèques de la Ville de Québec, un protocole d'entente dont je suis particulièrement fier.

Il faut dire que la concertation de l'Université Laval avec la Ville de Québec ne date pas d'hier. Je rappelle qu'en 2002, une convention rendait permanente la collaboration entre nos deux instances dans toutes sortes de secteurs, entre autres par la création d'un Comité mixte qui a le mandat de traiter de toute question d'intérêt commun.

L'Université Laval a la chance d'appartenir à une ville dont le maire est un farouche défenseur de la culture. Monsieur le Maire, je me réjouis de voir se concrétiser une fois de plus une collaboration que nous avons entreprise activement depuis 1998, lorsque vous avez été la bougie d'allumage du Comité Québec Capitale, Comité dont vous avez souhaité que le recteur de l'Université Laval assume la présidence.

Le partenariat que nous annonçons aujourd'hui touche justement un secteur de notre culture qu'on ne saurait négliger : les bibliothèques. On le sait, le réseau des bibliothèques publiques québécoises se trouve dans le peloton de queue des provinces canadiennes. Si nous pouvons donner un coup de pouce pour combler cet écart en facilitant l'accès à nos bibliothèques, c'est notre devoir de le faire. La mise en place d'un système intégré de gestion des bibliothèques permettra une économie dans les coûts d'acquisition et d'entretien du système informatique et mettra à la disposition de la population une richesse documentaire inouïe.

Lorsque les bibliothèques sont bien fréquentées, lorsque le goût de la lecture s'accentue, c'est toute une chaîne d'emplois qui en profite : auteurs, éditeurs, imprimeurs, libraires, mais aussi une multitude de fournisseurs de biens de toutes sortes, notamment des entreprises qui conçoivent diverses technologies de l'information.
Ce n'est pas à vous tous rassemblés ici que je l'apprendrai : le développement des bibliothèques publiques québécoises s'avère des plus importants, car elles jouent un rôle fondamental en matière d'accès au savoir et aux connaissances. Elles sont en fait le symbole de la liberté intellectuelle. Comme elles permettent l'accès universel et démocratique à l'information, les bibliothèques publiques sont essentielles pour aider à contrer l'analphabétisme et soutenir l'éducation, la recherche et le développement.
Je voudrais à mon tour féliciter et remercier les artisans de cette harmonisation des systèmes informatiques. Souvent, leur travail se fait dans l'ombre, mais nous savons combien il est essentiel.

Je veux également profiter de l'occasion pour saluer le travail remarquable des 230 employés de la Bibliothèque de l'Université Laval. Le sous-financement des universités a eu et a encore des répercussions sur les ressources humaines et documentaires de cette grande unité. Mais, grâce à un personnel chevronné et dévoué, notre Bibliothèque peut remplir sa mission de soutien à l'enseignement et à la recherche.

Je souhaite que ce consortium ville-université se réalise pleinement selon les objectifs fixés. Au nom de la communauté universitaire, je suis fier de m'associer à la Ville de Québec par la signature de ce protocole, car je suis persuadé que l'Université Laval, dans ses missions essentielles d'enseignement, de recherche et de service à la collectivité, ne s'en portera que mieux.

Je vous remercie.

 
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