Allocution de M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, à l'annonce de l'investissement gouvernemental dans l'agrandissement et la rénovation du Pavillon Ferdinand-Vandry, le mercredi, 17 septembre 2003,
dans le hall d'entrée du pavillon.

Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre de l'Éducation,
Monsieur le Ministre de la Santé et des Services sociaux,
Monsieur le Ministre responsable de la région de Québec,
Madame la Députée de Jean-Talon,
Monsieur le Maire de Québec,
Chers collègues de la direction de l'Université et, plus particulièrement, des facultés de médecine, de pharmacie et de sciences infirmières,
Mesdames et Messieurs les représentants de la Régie régionale et des hôpitaux universitaires,
Distingués invités et chers amis,

Aujourd'hui, 17 septembre 2003, nous vivons un moment particulièrement heureux et porteur pour l'Université Laval et ses étudiantes, étudiants et professeurs des sciences de la santé.

Nous sommes particulièrement honorés, Monsieur le Premier Ministre, que vous ayez tenu à faire vous-même ici l'annonce de l'investissement gouvernemental pour le pavillon Ferdinand-Vandry et je vous souhaite la plus chaleureuse des bienvenues. Je remercie également vos collègues du Conseil des ministres, Messieurs Pierre Reid, Philippe Couillard et Sam Hamad qui ont accepté d'être présents à cette occasion.

L'annonce de l'investissement que le premier ministre et le ministre de l'Éducation viennent de faire nous permettra d'aller de l'avant avec le projet attendu depuis longtemps de l'agrandissement et de la rénovation du pavillon Vandry inauguré, je le rappelle, il y a 46 ans, en 1957.

Une fois terminé, le nouveau complexe des sciences de la santé de l'Université Laval abritera les programmes de 1er cycle de médecine, de pharmacie, de sciences infirmières, d'ergothérapie, de physiothérapie et d'orthophonie, ainsi que les programmes des 2e et 3e cycles dans ces domaines.

Si cette annonce est heureuse pour nous, elle l'est aussi pour notre ville et notre région, de même que pour tout l'Est du Québec dont les professionnels de la santé, dans leur très grande majorité, sont formés ici, à l'Université Laval.

Ce que nous mettons enfin en marche grâce à l'annonce d'aujourd'hui, c'est la création d'un véritable centre de formation intégrée en sciences de la santé reposant sur nos facultés de médecine, de pharmacie et de sciences infirmières. La consolidation de ce centre intégré de formation en sciences de la santé contribuera précisément à assurer la formation, dans des conditions adaptées au 21e siècle, des effectifs professionnels en santé pour notre région de Québec Chaudière-Appalaches et pour les régions de l'Est du Québec.

Je rappelle que notre Faculté de médecine est la première au Canada avec celle de Memorial, à Terre-Neuve, pour la formation de médecins qui s'installent en région rurale après l'obtention de leur diplôme. Ceci est également vrai pour les autres disciplines de la santé. Toutes les études montrent que c'est l'Université Laval qui fournit les professionnels de la santé pour l'Est du Québec. Dans ce contexte, le projet annoncé aujourd'hui n'en est que plus important.

Par ailleurs, grâce à l'Université Laval, la ville de Québec est reconnue comme centre scientifique et culturel dont le rayonnement dépasse largement nos frontières québécoises et canadiennes. Au cours de la seule dernière année, c'est quelque 270 millions de dollars que l'Université Laval a reçus en fonds de recherche de toutes provenances, et plus de la moitié de cette somme est attribuable aux travaux de nos chercheurs en sciences de la santé. Le projet annoncé cet après-midi offre donc une garantie que nous pourrons poursuivre nos progrès à cet égard.

Si vous me permettez de citer Winston Churchill, j'ai envie de vous dire, en somme, que ce qui se passe ici cet après-midi, ce n'est pas la fin du projet. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais c'est peut-être la fin du commencement. Si nous y arrivons, c'est que l'Université Laval s'est voulue convaincante dans sa démonstration de l'utilité de cette entreprise devenue sa priorité numéro un, mais aussi et surtout qu'elle a profité d'appuis solides dans sa communauté comme à l'extérieur de celle-ci, et vous me permettrez de mentionner ces appuis.

En premier lieu, je veux remercier les doyens et doyennes des trois facultés directement touchées par ce projet pour leur collaboration, de même que le personnel administratif et enseignant de ces facultés. Leur collaboration a été essentielle et appréciée dans notre cheminement. Je désire également souligner publiquement l'engagement actif des responsables des associations étudiantes de ces trois mêmes facultés qui ont mis l'épaule à la roue pour contribuer à illustrer l'importance et le caractère unique au Québec de ce projet novateur et intégrateur. Leur correspondance, en plus d'être bien écrite, était particulièrement persuasive…

Du côté des appuis venus de l'extérieur de notre communauté, je tiens à rappeler le soutien constant du Maire de Québec, Monsieur Jean-Paul L'Allier, que je salue et remercie. J'exprime également la reconnaissance de l'Université Laval à la Chambre de commerce de Québec, dont le président et le vice-président, Messieurs Patrick Simard et Alain Kirouac sont ici présents, la Chambre qui a fait de ce projet majeur d'investissement une de ses cinq grandes priorités régionales de développement. Je veux aussi noter avec gratitude l'engagement exceptionnel de notre députée de Jean-Talon, Madame Margaret Delisle, qui a su, au sein du gouvernement, porter ce dossier et la cause de l'Université Laval avec conviction.

Si nous sommes en mesure d'entreprendre la réalisation de l'agrandissement et de la rénovation de ce pavillon, c'est également parce que beaucoup de fonctionnaires du ministère de l'Éducation ont compris l'importance de ce projet pour notre société, et collaboré à la décision annoncée ici cet après-midi. Je les en remercie. Enfin, si nous sommes tous là, cet après-midi, c'est parce que le Gouvernement du Québec, par son ministre de l'Éducation, a jugé ce projet bénéfique pour notre établissement, notre région, pour tout l'Est du Québec et pour le Québec tout entier, bénéfique pour les citoyens et citoyennes du Québec dont les besoins en soins de santé de qualité dispensés par des professionnels bien formés vont croissant.

Vous noterez, dans l'annonce d'aujourd'hui, l'engagement de l'Université Laval à l'endroit d'une campagne philanthropique de l'ordre 15 millions de dollars. Cette campagne est déjà en cours, et nous aurons l'occasion ultérieurement de souligner la générosité des donateurs. Aussi, je veux exprimer toute ma reconnaissance à ces donateurs déjà engagés dans le projet du Vandry et dont l'appui, comme celui de bien d'autres que nous approcherons, sera essentiel à sa réalisation.

En conclusion, je veux donc remercier le Gouvernement du Québec qui, dans le secteur de la formation en sciences de la santé, nous aide à poursuivre notre mission d'enseignement, de recherche et de service à notre collectivité.

Je vous remercie.