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Allocution du recteur de l'Université Laval, M. Michel Pigeon, à la signature du protocole d'entente sur la formation pratique en enseignement professionnel entre l'Université Laval et les commissions scolaires des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, le jeudi, 10 avril 2003, au pavillon des sciences de l'éducation

Monsieur le Doyen,
Mesdames et Messieurs les représentants des commissions scolaires,
Chers professeurs et chers amis,

C'est toujours un moment important lorsque l'Université Laval conclut des ententes formelles avec des partenaires pour favoriser la qualité de la formation qu'elle offre à ses étudiants et étudiantes. C'est pour cette raison que j'ai accepté avec plaisir l'invitation du doyen Claude Simard d'être ici avec vous, ce matin.

Le geste que nous posons en signant ce protocole d'entente sur la formation pratique en enseignement professionnel n'est pas anodin, loin de là. Tout d'abord, par ce protocole, nous favoriserons une meilleure adaptation de la formation que nous dispensons à nos étudiantes et étudiants en sciences de l'éducation.

D'autre part, il ne faut pas lire les journaux très longtemps pour réaliser qu'au Québec la formation professionnelle notamment au niveau du secondaire, constitue un défi à plusieurs facettes.

En effet, outre la qualité technique appliquée à la formation professionnelle, qui doit toujours être présente, il y a aussi le défi de la valorisation de ce secteur de formation, valorisation non seulement chez les élèves qui s'y engagent, mais chez les enseignants et enseignantes eux-mêmes qui choisissent d'y faire leur carrière.

Trop longtemps, chez nous, pour des raisons sur lesquelles je ne veux pas m'étendre ici, le secteur professionnel au secondaire a été " regardé de haut ", si vous me permettez cette expression. Ce n'est heureusement plus le cas, Dieu merci, mais le travail de valorisation de ce secteur n'est pas terminé.

Il y a également un autre défi, celui de la formation des futurs professeurs pour les préparer à agir dans le secteur professionnel. À cet égard, comme c'est le cas en éducation préscolaire, en enseignement primaire et en enseignement secondaire général, rien, absolument rien ne peut remplacer la formation pratique sur le terrain des futurs maîtres en enseignement secondaire professionnel.

Dans cette perspective, l'université toute seule ne peut faire le travail requis. Elle doit absolument compter sur des partenaires prêts non seulement à recevoir, mais à accompagner activement ceux et celles de ses étudiants et étudiantes qui s'engagent dans le baccalauréat en enseignement professionnel et technique, ce nouveau programme qui vient changer radicalement la formation des maîtres en enseignement professionnel au Québec.

C'est pour cela que le partenariat que nous concluons ce matin, lequel vient s'ajouter à celui que nous avons déjà constitué ensemble pour notre réseau d'écoles associées, est si précieux et indispensable. C'est ensemble que nous assurerons la formation de ceux et celles dont le Québec tout entier et plus particulièrement notre région ont un grand besoin dans le secteur professionnel et technique.

Permettez-moi d'ajouter que dans un contexte où l'intelligence des personnes est devenue la principale richesse des nations, les responsabilités des enseignants et enseignantes se sont drôlement accrues. En effet, c'est à l'enseignant que revient la tâche de fournir à chaque enfant et à chaque jeune adulte les moyens d'exploiter ses capacités intellectuelles et d'en faire beaucoup plus que de la simple " main-d'œuvre ", soit un citoyen responsable et capable de justice et de solidarité.

Je suis extrêmement heureux que nous soyons ensemble, commissions scolaires et Université Laval, pour poursuivre cette œuvre dont on ne soulignera jamais assez la nécessité et la noblesse.

Je vous remercie.

 
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