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Allocution de Monsieur Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, à l'ouverture du Concert hommage de l'Orchestre symphonique de Québec,
le mercredi, 6 novembre 2002, à 20h00, à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec

Monsieur le ministre responsable de la région de la Capitale nationale,
Messieurs les Maires de Québec et de Lévis,
Monsieur le Président du Conseil d'administration de l'Orchestre symphonique de Québec,
Mesdames et Messieurs les musiciennes, musiciens et choristes,
Distingués invités,
Mesdames, Messieurs,

Mes premier mots, ce soir, seront pour exprimer la plus profonde gratitude de l'Université Laval et de sa communauté entière envers l'Orchestre symphonique de Québec, les membres de son Conseil, son directeur artistique, Monsieur Yoav Talmi, et tous ses musiciens et musiciennes pour l'hommage exceptionnel que l'OSQ se prépare à rendre à l'Université.

Dans un moment, nous entendrons la Deuxième symphonie de Gustav Mahler, une œuvre exceptionnelle qui porte aussi le titre de Mort et Résurrection, et que Mahler a composée de 1888 à 1894. On dit que six ans après l'achèvement de cette Seconde Symphonie, Mahler s'étonnait encore lui-même d'avoir écrit une telle œuvre. En effet, il écrivait, et je cite : " On ne peut qu'une ou deux fois dans sa vie créer des œuvres sur des sujets aussi vastes : Beethoven dans sa Neuvième, Goethe avec Faust, Dante avec sa Divine Comédie… Sans me placer moi-même à ce niveau ni me comparer à eux, je suis stupéfait de ce que j'ai réussi à composer cet été-là à Steinbach.1 " Fin de la citation.

L'OSQ, le plus ancien orchestre symphonique du Canada, est né dans la foulée des fêtes de l'Université Laval en 1902, et il célébrera sous peu son centième anniversaire de fondation. Son choix de l'œuvre de Mahler pour rendre hommage à l'Université Laval qui célèbre ses 150 ans de charte royale, est particulièrement approprié, et je l'en remercie.

Je tiens à souligner la présence au sein de l'Orchestre et au sein du Chœur symphonique de musiciens et de choristes de la Faculté de musique. Cela rappelle la collaboration constante entre l'OSQ et l'Université. Je me réjouis aussi de la présence de musiciens et de choristes du Conservatoire de musique Québec ce soir, car là aussi, la collaboration dans la formation musicale est essentielle dans un milieu comme le nôtre, ici à Québec.

Tout comme Gustav Mahler s'étonnait d'avoir écrit une œuvre comme celle que nous apprécierons dans un moment, je crois qu'il est permis de s'étonner face à ce qu'est devenue l'Université Laval, 150 ans après l'obtention de la Charte royale par le Séminaire de Québec. Il nous est aussi permis de nous réjouir et d'être fiers de cette institution édifiée par le travail de générations successives d'hommes et de femmes passionnés d'enseignement supérieur, de recherche et de création. Enfin, le seul fait de jeter un coup d'œil sur l'histoire de l'Université Laval constitue en lui-même un défi exaltant pour l'avenir. L'avenir, comme l'affirmait Georges Bernanos, " on le ne le subit pas, on le fait. " Et je pourrais rappeler aussi le père Georges-Henri Lévesque qui disait " notre maître, l'avenir. "

Merci encore une fois à l'Orchestre, à sa direction et à ses musiciens et choristes. Merci de votre présence, et place à la musique !

1: Cité dans : Philippe Chamouard, Gustav Mahler tel qu'en lui-même, Méridiens Klincksieck, 1989, p. 132.

Allocution de Monsieur Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, à la réception suivant le Concert hommage de l'Orchestre symphonique de Québec, le mercredi, 6 novembre 2002, dans le foyer de la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec

Monsieur le directeur musical de l'OSQ,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,

Vous comprendrez que je ne veux pas reprendre ici mon discours d'avant le concert. Je veux cependant prendre une minute de votre temps pour remercier et surtout de féliciter, en votre nom à tous et à toutes, le directeur musical de l'Orchestre, Maestro Yoav Talmi, pour la remarquable exécution de cette Deuxième Symphonie de Gustav Mahler. Ce fut, à tous égards, un moment magique, un moment de grande beauté, digne de l'occasion que nous voulions célébrer. Encore une fois un immense merci, et je crois que nous devons vous applaudir à nouveau.

Cher Monsieur Talmi, après ce tout que vous avez fait ce soir, je veux encore vous demander un service : j'aimerais que vous transmettiez à vos musiciens et choristes nos remerciements les plus chaleureux pour la prestation de ce soir. Je peux vous réitérer à nouveau l'engagement de l'Université Laval à collaborer au succès et au rayonnement de l'Orchestre symphonique de Québec.

Enfin, à vous toutes et tous qui nous avez fait l'honneur d'être des nôtres ce soir, un grand merci, et je vous souhaite une excellente fin de soirée.

 
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