entete Université Laval

Allocution de M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, au lancement du livre De l'harmonie tranquille au pluralisme consenti, le vendredi 25 octobre 2002, à 17 h, au Séminaire de Québec

Messieurs les Évêques,
Monsieur le Supérieur général du Séminaire de Québec,
Monsieur le Président des Grandes Fêtes de l'Université Laval,
Monsieur le Doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses,
Chers collègues,
Chères étudiantes, Chers étudiants,

Je suis ravi de me trouver dans ce cadre historique que je connais bien et de participer au lancement du livre sur l'histoire de la Faculté de théologie et de sciences religieuses, une histoire qui épouse exactement celle de l'Université Laval dans son ensemble, de ses origines à aujourd'hui.

La Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval en 2002 n'est plus tout à fait la même que la faculté de l'abbé Louis-Jacques Casault. Bien sûr, elle a préservé et entretenu les valeurs qui ont marqué sa naissance et son existence au cours des 150 dernières années et même au cours des 340 dernières années. Elle est toujours ce "foyer de lumières" que Jean Holmes, l'un des messieurs du Séminaire, voulait pour son université catholique en 1852. Mais elle s'est adaptée à l'évolution de notre société.

Elle a même changé de nom pour refléter son ouverture à la diversité religieuse considérée comme une richesse de notre monde et, en ce sens, le titre de l'ouvrage que nous lançons aujourd'hui reflète bien la trajectoire qu'elle a adoptée.

D'où vient cette ouverture qui caractérise notre Faculté de théologie et de sciences religieuses? Je crois qu'elle réside dans un profond humanisme qui a imprégné ses orientations et ses actions tout au long de son histoire.

J'espère que ce livre trouvera une large audience. Le lecteur peut y faire la connaissance de personnes déterminées, de chefs de file, de visionnaires, qui ont "clamé la prééminence du savoir et de la haute culture intellectuelle", comme le dit Jacques Racine dans le chapitre qu'il signe. Ce sont ces personnes qui ont donné à notre Faculté de théologie et de sciences religieuses les assises solides dont elle peut tirer fierté aujourd'hui.

Et l'Université Laval, à son tour, est fière de sa Faculté de théologie et de sciences religieuses, elle qui a ancré ses programmes de formation et de recherche sur les réalités socioculturelles de notre temps, elle qui, au chapitre de la recherche, est l'une des mieux subventionnées au Canada. Douze groupes et équipes de recherche se côtoient dans cette faculté, ce qui est tout à fait remarquable lorsqu'on regarde le nombre de professeurs. Au sein de l'Université, la Faculté a étendu son champ d'action par de nombreuses collaborations, notamment avec la sociologie, l'anthropologie, l'histoire, le droit. Je veux souligner ici les qualités de rassembleur du doyen Marc Pelchat, qui veille à l'essor de sa faculté sur tous les plans.

Je veux féliciter bien cordialement les trois directeurs de l'ouvrage : Brigitte Caulier, Nive Voisine et Raymond Brodeur, ainsi que Jean-Paul Rouleau, Gilles Routhier et Jacques Racine qui ont également apporté leur contribution à la rédaction du manuscrit. Merci de vous être attaqués au travail long et complexe de reconstituer le parcours d'une institution de cette envergure.

Au seuil du XXIe siècle, l'Université Laval peut s'enorgueillir d'abriter une faculté qui constitue un lieu essentiel de formation, de recherche et de réflexion sur les grands problèmes contemporains. C'est une faculté qui a une voix dans la communauté.

Avec sa créativité et le dynamisme de ses professeurs et de ses étudiants, je crois que la Faculté de théologie et de sciences religieuses accentuera son rôle au sein de l'Université Laval et de son milieu.

 
visitez
ulaval.ca
© 2009 Université Laval, tous droits réservés