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UNE ALLOCUTION PRONONCÉE PAR MONSIEUR FRANÇOIS TAVENAS, RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ LAVAL, À L'INAUGURATION DU 70e CONGRÈS DE L'ACFAS, LE LUNDI 13 MAI 2002, à 17 H, AU THÉÂTRE DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE

Monsieur le Consul général de France à Québec,
Monsieur le Premier Vice-Président de l'Assemblée nationale,
Monsieur le Sous-Ministre adjoint au ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie,
Madame la Présidente de l'Association francophone pour le savoir,
Monsieur le Président du 70e congrès de l'Acfas,
Monsieur le Président des Grandes Fêtes de l'Université Laval,
Mesdames et Messieurs les dignitaires,
Cher amis,

Après des mois de préparation, des mois de réflexion, des mois d'organisation dans l'espace et dans le temps, voilà enfin que le 70e congrès de l'Acfas prend son envol.

Pendant une semaine, plus de 5000 congressistes qui ont en commun la langue française et qui représentent une vingtaine de pays viendront partager avec leurs collègues, jeunes et moins jeunes, les résultats de leur recherche. Pendant une semaine, ils participeront au plus grand rassemblement scientifique francophone au monde.

Pendant une semaine, ils vivront un peu entre parenthèses, laissant leur travail quotidien pour venir côtoyer leurs pairs. Pendant une semaine, dans des conférences, des colloques ouverts à tous, le public pourra encore une fois constater que les universités, les centres de recherche, les laboratoires gouvernementaux comme ceux des collèges font avancer les sciences et, ce faisant, aident à résoudre les problèmes que nos sociétés doivent affronter.

Pendant une semaine, le dynamisme des milieux francophones de la recherche sera une nouvelle fois mis en valeur.

Le moment ne pouvait être mieux choisi pour tenir ce congrès, car l'Université Laval célèbre, en 2002 et en 2003, le 150e anniversaire de sa Charte royale et le 340e anniversaire de la fondation de son institution d'origine, le Séminaire de Québec.

Le mois ne pouvait être mieux choisi, car dans le cadre des Grandes Fêtes, chaque faculté organise des activités spéciales pendant un mois qui lui est réservé. Or, pendant le mois de mai, c'est la Faculté des sciences de l'éducation qui est à l'honneur, elle dont la mission épouse celle de l'Université tout entière.

Or l'un des objectifs de ce congrès annuel de l'Acfas est assurément la formation. Traditionnellement en effet, beaucoup de conférencières et conférenciers sont des étudiants à la maîtrise et au doctorat de toutes les universités québécoises. La double mission de formation et de recherche des universités se concrétise donc en quelque sorte par cette rencontre annuelle. D'ailleurs, le thème de ce 70e congrès ramène les universitaires à leur mission première, à leur finalité : Science et savoir, oui, mais pour qui, pour quoi?

À tous ceux et celles qui se sont inscrits au congrès, je souhaite la bienvenue à l'Université Laval et dans la belle ville de Québec. Vous assisterez à un fourmillement d'activités dans toutes les disciplines des sciences sociales et des sciences humaines, des sciences pures et des sciences appliquées, des sciences de la vie et, bien sûr, des sciences de l'éducation. On m'a communiqué des chiffres impressionnants : 110 colloques sont annoncés, 2500 communications orales seront prononcées, quelques centaines de communications seront livrées par affiches.

Au-delà de cet aspect quantitatif, il faut parler de l'importance et de l'actualité des thèmes qui seront abordés. Il faut parler de la grande conférence publique de mercredi avec Hubert Reeves et Germain Lamonde comme têtes d'affiche. Il faut parler des lancements d'ouvrages, il faut parler des remises de prix, du Salon des exposants.

Il faut parler aussi de la place qu'on a faite aux jeunes du secondaire en organisant des activités en collaboration avec le Conseil du loisir scientifique de Québec. Cette initiative devrait ouvrir les jeunes à la science et à la technologie et les attirer en plus grand nombre vers des carrières en recherche dans tous les domaines de la science.

Je l'ai dit il y a un instant, un congrès de cette envergure demande préparation, réflexion, organisation.

En premier lieu, je voudrais remercier Jean-Marie De Koninck d'avoir accepté de présider le congrès 2002 de l'Acfas. Lorsqu'on enrôle un homme comme Jean-Marie De Koninck, on sait que les choses vont marcher. Il est en train d'en faire la preuve une autre fois.

Je veux également remercier le professeur Joël de la Noüe et tous ses collègues du comité scientifique qui ont accompli un travail admirable et suscité un intérêt extraordinaire chez les scientifiques québécois, intérêt qui se manifeste à la fois dans le nombre de participants et de colloques.

Au chapitre des communications, je salue le dévouement d'Isabelle Clerc, de Gynette Tremblay et de Josée Sauvageau, qui ont géré le dossier congrès de l'Acfas de main de maître.

Pour l'organisation, clé de voûte du succès d'une telle entreprise, je veux remercier le professeur Jean-Claude Méthot et les membres de son comité de logistique, eux qui ont eu, entre autres tâches, celle de répartir les rencontres dans 150 locaux sur notre campus. Je m'en voudrais enfin de passer sous silence la contribution des étudiants et des retraités bénévoles qui prêtent main-forte à ce comité.

En terminant, je vous souhaite à tous un congrès fructueux, des échanges féconds et - pourquoi pas ? - quelques moments de détente : visitez notre belle ville et, si le temps se montre clément, promenez-vous sur le campus, faites un saut au Jardin Van den Hende, explorez notre Bibliothèque, admirez l'exposition "Points de vue" au pavillon Alphonse-Desjardins, profitez des activités musicales à l'affiche.

Vous repartirez, j'en suis sûr, la tête pleine d'idées et d'images, stimulés par les contacts établis et les amitiés renouées; et vous aurez, je l'espère, envie de revenir à l'Université Laval pour d'autres congrès ou pour développer des collaborations scientifiques.

Je vous remercie de votre attention.

 
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