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DISCOURS DE LA RENTRÉE PRONONCÉ DEVANT LES MEMBRES DU CONSEIL UNIVERSITAIRE DE L'UNIVERSITÉ LAVAL, LE MARDI 5 SEPTEMBRE 2000, LE RECTEUR, M. FRANÇOIS TAVENAS, À LA SALLE DU CONSEIL,
PAVILLON LOUIS-JACQUES-CASAULT

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil universitaire,

L'année qui vient de s'écouler a été jalonnée de progrès, mais aussi de préoccupations. Elle s'est terminée avec l'annonce par le ministère de l'Éducation d'un projet de nouvelle formule de financement des universités qui pourrait avoir des répercussions considérables pour nous. J'en parlerai dans un instant, mais voyons d'abord quelques faits saillants qui révèlent le dynamisme de l'Université Laval malgré le contexte budgétaire difficile.

Faits saillants

À l'automne de 1999, la population étudiante aux trois cycles se chiffrait à plus de 35 800 étudiants, ce qui dénote une stabilité par rapport aux années précédentes.

Le nombre de diplômés a légèrement augmenté, puisque, au printemps de 2000, nous avons décerné plus de 7600 diplômes répartis comme suit : 5900 au premier cycle, 1450 au deuxième cycle et 240 au troisième cycle.

Deux opérations d'envergure ont caractérisé le domaine des études : la reconfiguration des programmes et l'allégement du cadre réglementaire. La reconfiguration des programmes répondait à l'objectif d'insérer dans les programmes plus d'éléments de formation personnelle. Les étudiants pourront désormais se prévaloir d'une formation polyvalente et acquérir des compétences hors discipline. Ce remaniement a également permis d'amorcer la mise en place des profils internationaux suivant des balises adoptées par le Conseil universitaire en avril dernier.

La Commission des études s'est penchée sur la question de l'abolition des critères de sélection dans les programmes non contingentés. Elle a aussi revu et simplifié le Guide d'élaboration des programmes de premier cycle - le GUIDEL -, et l'a rendu applicable aux trois cycles. Par ailleurs, au terme de ses travaux, la Commission des universités sur les programmes a remis son rapport dans lequel l'ensemble des programmes de l'Université Laval sont évalués positivement. Avec tous ces travaux et réflexions, avec aussi les commentaires positifs de la Commission des universités sur les programmes, nous pouvons à bon droit affirmer que la formation offerte ici est de haute qualité et qu'elle s'adapte bien aux nouvelles réalités du monde du travail.

Conformément à une recommandation de la Commission d'orientation, l'Université a continué de porter une attention particulière à l'insertion professionnelle des étudiantes et étudiants. En 1999-2000, le Service de placement a permis à près de 10 000 personnes de trouver du travail. Plus de 900 étudiants ont eu un emploi à l'Université dans le cadre du programme Études-travail. Il faut mentionner ici la mise sur pied d'une entreprise d'entraînement virtuel, l'entreprise Facto, qui offre aux étudiants un apprentissage pratique en reproduisant l'ensemble des activités d'une entreprise dont toutes les fonctions sont occupées par des étudiants stagiaires. C'est la société Action-Emploi Université Laval, rattachée au Service de placement, qui est l'instigatrice de cette innovation, une première dans le milieu universitaire.

Sur le plan des structures, le Conseil d'administration a approuvé la création d'un Institut d'études anciennes qui fait appel aux compétences des professeurs de la Faculté des lettres, de la Faculté de philosophie et de la Faculté de théologie et de sciences religieuses.

De son côté, la Commission des affaires étudiantes a remis, en novembre dernier, son rapport sur le sentiment d'appartenance. Elle a ensuite demandé à chaque responsable d'unité de lui faire parvenir ses priorités quant au choix des recommandations qu'il ou elle entendait mettre en vigueur.

Le prix d'excellence en enseignement de l'Université Laval a été décerné à un professeur de la Faculté des sciences de l'administration, M. Zhan Su. Nous proclamerons dans quelques minutes le lauréat de l'automne 2000.

Au chapitre de la recherche, nous pouvons nous réjouir des réalisations de nos chercheurs et de notre université. Pour l'année 1999-2000, les revenus totaux des subventions et contrats de recherche se chiffrent à environ 132 M $. Sans égaler les résultats de l'an dernier, les résultats de nos chercheurs aux programmes 1999-2000 de la Fondation canadienne pour l'innovation sont très satisfaisants : des subventions de 11 M $ permettront de réaliser des projets d'une valeur totale de plus de 27 M $. Depuis la création de la Fondation, les subventions reçues par l'Université Laval la situent au septième rang des universités canadiennes et au troisième rang au Québec.

Au programme FCAR-Centre, les chercheurs de l'Université Laval avaient soumis six demandes et toutes ont été acceptées. Cette performance place notre université au premier rang au Québec. Au programme FCAR de postes stratégiques de chercheurs, sur neuf demandes présentées, sept ont été acceptées, soit un taux de réussite de 78%. Avec ce résultat, nous partageons la première place au Québec avec McGill.

Le 18 novembre 1999 a été lancé officiellement l'Institut de recherche sur les aliments fonctionnels et les nutraceutiques qui définit l'Université Laval comme chef de file dans le domaine des sciences bioalimentaires et de la nutrition humaine.

Par ailleurs, nos chercheurs participent à deux nouveaux réseaux de centres d'excellence : le Réseau canadien de l'arthrite et le Réseau canadien pour l'élaboration de vaccins et d'immunothérapies contre le cancer et les infections virales chroniques (CANVAC).

Notons au passage que l'année 1999-2000 dépasse tous les records pour la création des chaires de recherche. Je crois qu'on peut parler ici à juste titre du dynamisme des chercheurs de l'Université Laval.

Ce dynamisme se fait également sentir en matière de transfert technologique. Le Conseil d'administration a ratifié le plan d'affaires de la société de valorisation des applications de la recherche, qui a ensuite été approuvé par Valorisation-Recherche Québec. Ce dernier organisme a accordé un financement de 10 M $ sur cinq ans à la nouvelle société.

Du côté développement et rayonnement, l'année 1999-2000 a été particulièrement fertile. L'action auprès des cégeps s'est poursuivie, toujours dans le but d'harmoniser la formation des deux ordres d'enseignement et de faciliter l'admission à l'Université des diplômés des programmes techniques.

Sous l'impulsion de l'Association des diplômés, des clubs de diplômés de l'Université Laval se sont multipliés dans plusieurs régions au Québec et ailleurs dans le monde.

Pour sa part, la Fondation de l'Université Laval a reçu, en 1999-2000, des dons de près de 14 M $, somme qui représente une augmentation de 1,4 M $ par rapport à l'an dernier.

L'Université Laval accroît son rayonnement avec l'entente de partenariat conclue avec le Centre des congrès l'automne dernier. L'entente signée avec le journal Le Soleil donnera aussi plus de visibilité aux activités de toute nature qui se déroulent à l'Université Laval, grâce à un encart de deux pages ajouté au Soleil du samedi qui tire à quelque 130 000 exemplaires et atteint toute la population de l'Est du Québec. Je voudrais souligner aussi la participation de l'Université Laval à la grande exposition sur la Syrie au Musée de la civilisation; c'est en effet l'un de nos collègues qui a été le responsable scientifique de cette exposition.

Cette section sur le rayonnement ne saurait se terminer sans une mention des succès de nos étudiants au Gala Forces Avenir, dans la présentation de la Vitrine étudiante et dans la tenue des conférences de la Chaire publique, sans oublier enfin la victoire de notre club de football Rouge et Or qui a remporté la coupe Vanier.

Sur le plan de la gestion, au cours de l'année 1999-2000, une entente est intervenue entre l'Université Laval et l'Association du personnel administratif professionnel, et la convention collective des maîtres de français a été renouvelée.

Ce bilan peut sembler une énumération fastidieuse, mais il nous donne toutes les raisons d'être fiers de cette université qui a le souci d'accroître la qualité de la formation, qui collectionne les réussites en recherche et dont le rayonnement s'intensifie.

Si l'Université Laval marque des progrès dans tous les volets de sa mission d'enseignement, de recherche et de service à la collectivité, sa situation budgétaire constitue toujours une source de préoccupations. Au 31 mai 2000, le déficit accumulé devrait être de l'ordre de 95 M $, somme qui entraîne des coûts d'intérêt annuels de 5 M $, autant d'argent non disponible pour l'enseignement et la recherche.

Au cours de l'année 1999-2000, le financement de l'enseignement supérieur a fait bien souvent l'objet des manchettes dans les médias. Les universités sont intervenues à plusieurs reprises pour convaincre le ministère de l'Éducation d'injecter plus d'argent dans l'enseignement supérieur.

En mars, le ministre avait proposé une nouvelle formule de financement; après examen, nous avons suggéré des modifications pour qu'elle rende justice aux particularités de l'Université Laval et au rôle qu'elle joue dans la région de Québec et dans tout l'Est de la province. Le 3 juillet, nous recevions les documents servant à établir la subvention initiale de l'année universitaire 2000-2001, accompagnés du projet de politique de financement des universités. Or, la formule proposée était nettement différente de celle sur laquelle avaient porté nos réflexions, analyses et consultations avec le ministère depuis le mois de mars dernier. Selon cette proposition, la subvention 2000-2001 de l'Université serait réduite de 14 M $ par rapport à la subvention prévue dans le budget adopté par le Conseil d'administration. Dans cette opération, l'Université Laval et, par ricochet, la région de Québec se trouveraient grandes perdantes. J'ai réagi dès le 5 juillet dans une lettre au ministre de l'Éducation pour dégager les principales faiblesses de la proposition ministérielle.

Depuis la mi-août, nous avons entrepris une série d'actions politiques auprès de la communauté universitaire, auprès de nos partenaires régionaux et auprès du gouvernement et du ministre pour amener ces derniers à assurer une meilleure répartition des ressources. Notre but n'est pas de contester le fond de la formule de financement qui fait surtout des gagnants, mais de faire valoir plusieurs particularités dans la mission de l'Université Laval qui doivent être reconnues et faire l'objet d'un financement particulier selon les mécanismes prévus dans le projet ministériel. J'ai bon espoir qu'avec l'appui de nos partenaires de la région et des représentants de certains secteurs économiques nos demandes seront entendues.

Entre-temps, nous avons préparé un Plan stratégique 2000-2003 qui résulte des réflexions et consultations menées au cours de l'année pour actualiser les recommandations de la Commission d'orientation.

D'autre part, le programme de chaires de recherche instauré par le gouvernement fédéral exigeait des établissements universitaires la présentation d'un Plan de développement de la recherche avant le 1er septembre. Élaboré en concertation avec les directions facultaires, le plan est présenté aujourd'hui à ce Conseil.

Le ministre attend nos commentaires sur la politique de financement d'ici le 15 septembre. Il attend également notre "convention de développement institutionnel" qui est en voie d'élaboration et qui répond à sa demande adressée à chaque université de présenter un "contrat de performance".

Par ailleurs, le ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie a déposé, fin juin, un document de consultation sur la nouvelle politique scientifique du Québec. À la demande du ministre, nous avons présenté le 22 août dernier nos commentaires sur ce document.

L'année 2000-2001 sera donc importante à bien des égards et tous ces éléments de contexte - nouvelle formule de financement, Plan stratégique, Plan de développement de la recherche, politique scientifique du Québec - devront être pris en considération dans la formulation de nos propres priorités. Quelles seront donc ces priorités pour l'année qui s'amorce?

Une nouvelle année

Au chapitre des études, nous allons poursuivre la reconfiguration des programmes et maintenir une gestion rigoureuse de la banque de cours. Le nouveau cadre réglementaire nous permettra d'accentuer le décloisonnement des programmes pour offrir aux étudiants une formation plus large qui comprenne entre autres la maîtrise d'habiletés de base comme la communication, la synthèse, l'analyse, l'apprentissage d'autres langues, l'acquisition de compétences en matière de technologies de l'information, la connaissance de réalités autres que celles d'ici et la possibilité de s'inscrire à plus de stages de formation pratique.

En ce qui a trait à l'internationalisation, la reconfiguration des programmes donne la latitude nécessaire à la poursuite de la mise en place des profils internationaux dans tous les programmes où ils sont pertinents. Pour accélérer nos actions en ce sens, nous profiterons de la subvention McConnell accordée l'an dernier et de l'injection d'une subvention annuelle de 1,9 M $ proposée par le ministère de l'Éducation. Cette année, nous insisterons sur la diversité linguistique de la formation, entre autres par la recherche de partenaires pour l'anglais et l'espagnol en priorité et pour d'autres langues ensuite. Dans les secteurs disciplinaires où cela est justifié, nous envisagerons l'exigence systématique de la connaissance d'une autre langue comme critère de diplomation.

L'Université Laval se définit de plus en plus comme une université préparant les étudiants et étudiantes à travailler partout dans le monde. Elle vise à être reconnue comme l'université de premier choix pour qui veut acquérir une formation préparant à travailler au niveau international et à devenir l'université québécoise la plus visible à l'étranger, notamment dans la francophonie.

En matière de formation continue, nous mettrons à profit les succès de nos programmes de certificat en gestion des organisations et de diplôme en gestion et développement des organisations pour répondre aux besoins de la population et de grandes organisations de toutes les régions du Québec.

Parmi les objectifs que nous nous étions fixés l'an dernier, le développement des études de deuxième et troisième cycles n'a pas encore donné tous les résultats escomptés. Or, il n'est pas de grande université de recherche sans un fort dynamisme des études supérieures. La cible fixée par la Commission d'orientation au regard de ces clientèles, soit qu'elles constituent à terme 25% de l'effectif étudiant, doit donc être maintenue et les moyens pour l'atteindre déployés, tant au regard du recrutement de nouveaux candidats qu'à celui de leur rétention.

Au cours des prochains mois, le recrutement va retenir notre attention, et nous réexaminerons, dans une approche intégrée, le soutien financier accordé aux étudiants de deuxième et de troisième cycle. Entre autres, la subvention à la diplomation annoncée par le MEQ, soit 7000 $ au doctorat et 1000 $ à la maîtrise sera utilisée en partie sous forme de bourses de diplomation aux étudiants et en partie comme mesure incitative destinée aux professeurs ou aux unités, avec l'objectif précis d'appuyer des activités susceptibles d'améliorer la diplomation.

La durée des études supérieures restera cette année au cœur de nos préoccupations. Notre objectif affirmé est, d'une part, de réduire de un trimestre la durée de la maîtrise et de deux trimestres celle du doctorat, d'autre part, d'encourager dans toute la mesure du possible le passage accéléré de la maîtrise au doctorat. Diminuer la durée des études et améliorer le taux de diplomation permettront de libérer des places et du temps, facilitant ainsi le recrutement de nouveaux étudiants.

Au chapitre de la recherche, le Plan de développement préparé pour répondre aux exigences du programme fédéral de chaires de recherche décrit 21 secteurs et thèmes prioritaires qui représentent autant de foyers d'excellence de l'Université Laval. Pour la première année de ce programme, nous soumettrons 17 dossiers individuels de dotation de chaires.

À plusieurs occasions, j'ai insisté sur l'importance des regroupements de chercheurs autour de thématiques multidisciplinaires. Nous ferons porter une grande partie de nos efforts sur la mise en place de tels regroupements en 2000-2001. Dans plusieurs secteurs de grand intérêt, l'Université Laval peut en effet rassembler des forces de recherche exceptionnelles, supérieures à celles qu'on trouve dans la majorité des autres universités canadiennes. Notre défi sera de savoir mobiliser ces forces dans des secteurs comme l'environnement, le patrimoine culturel, les études internationales, les études autochtones, la génomique végétale et animale, la génomique humaine ainsi que la protéomique. J'espère que nous saurons suivre l'exemple donné l'an dernier par nos collègues en études anciennes.

Déjà, la prochaine année devrait voir se concrétiser la constitution de l'Institut sur le patrimoine culturel qui fait appel aux ressources professorales de la Faculté des lettres, de la Faculté d'aménagement, d'architecture et des arts visuels et de la Faculté des sciences sociales.

Un outil viendra faciliter les échanges entre les chercheurs tant à l'interne qu'à l'externe. L'Université Laval est en voie de mettre en service un réseau de communication à large bande qui nous situera, en collaboration avec le RISQ, à la fine pointe au niveau mondial et qui contribuera au développement des communications avec nos partenaires en recherche.

Dans un autre ordre d'idées, la société de valorisation des applications de la recherche créée l'an dernier devrait, en 2000-2001, démarrer ses opérations et commencer à produire des retombées positives. Nous avons désormais l'outil nécessaire pour intensifier le transfert technologique, notamment en biotechnologie médicale, en partenariat avec les établissements du réseau hospitalier.

Au chapitre de la gestion, l'opération de première importance en 2000-2001 sera l'ajustement des processus budgétaires internes aux caractéristiques de la nouvelle formule de financement, avec pour objectif de donner aux facultés les moyens de jouer pleinement leur rôle dans le développement de nos orientations. La stratégie de décentralisation du processus budgétaire déjà bien enclenchée se poursuivra, toujours dans un but d'économie et de responsabilisation des gestionnaires.

Au cours des prochains mois devrait s'amorcer une réorganisation du Vice-Rectorat aux ressources humaines dans la perspective de recherche d'un nouveau partage des responsabilités en matière de gestion des ressources humaines. Le rôle, la structure et le fonctionnement de cette unité seront alors réexaminés à la lumière du transfert des pouvoirs décisionnels.

Le Vice-Rectorat devrait également mener à terme une analyse de la situation des cadres à l'Université Laval en vue d'élaborer une politique de gestion qui portera notamment sur l'organisation des postes de cadres, le processus de nomination, la gestion de carrière et la rémunération.

Le renouvellement du corps professoral demeure l'une de nos grandes préoccupations. Les négociations avec le SPUL qui s'amorceront cet automne seront, nous l'espérons, l'occasion de mettre en place la flexibilité dont l'Université a besoin pour faire face à la concurrence, notamment en matière de recrutement et de rétention des meilleurs professeurs.

Un dernier aspect sur lequel porteront nos efforts au cours des prochains mois sera les communications. Les discussions au cours des journées consacrées à l'actualisation des recommandations de la Commission d'orientation ont mis en évidence la difficulté pour l'Université de faire valoir ses succès et de faire reconnaître par le grand public sa contribution au développement économique, social, scientifique et culturel de la société québécoise. L'entente conclue récemment avec le journal Le Soleil sera un outil précieux en ce sens.

La reconnaissance de la contribution de l'Université Laval à son milieu passe aussi par la création de liens féconds avec ses partenaires. Il nous faudra donc, au cours de l'année 2000-2001, intensifier nos collaborations avec les cégeps et accentuer la présence de l'Université auprès des employeurs, des entreprises et des organismes du milieu (partage de ressources, ententes de formation et de recherche, etc.). Il faut mentionner dans ce domaine l'entente conclue avec le Conseil du trésor qui confie à l'Université Laval la responsabilité de la mise sur pied et de la gestion d'un Centre d'expertise en gestion des ressources humaines. Le mandat de ce centre serait, entre autres, de conduire des recherches diagnostiques et prospectives et d'élaborer des outils et des modèles en matière de gestion des ressources humaines.

L'Université Laval continuera de jouer un rôle de premier plan comme lieu de réflexion sur les grandes questions qui touchent la société. Je voudrais signaler la tenue au printemps de 2001 du grand congrès de la Fédération des sciences humaines et sociales qui attirera sur le campus une centaine d'associations et plus de 5000 participants. J'invite toute la communauté universitaire à prêter une attention particulière aux besoins du comité organisateur, entre autres au regard de l'accueil des congressistes.
Enfin, l'Université Laval devrait, dès cet automne et en préparation pour les fêtes du 150e anniversaire en 2002, se doter d'un hymne qui lui soit propre et qui reflète sa mission et son rayonnement.

***

L'Université Laval joue un rôle prépondérant en enseignement supérieur et en recherche dans l'Est du Québec. Comme nous en avons discuté lors de la rencontre des administratrices et administrateurs le 17 août dernier, notre grand objectif est de préserver et de renforcer la place de l'Université Laval comme:
- grande université de recherche membre du Groupe des dix au Canada;
- grande université complète au service de tout l'Est du Québec;
- foyer de développement de la région de la capitale;
- grande université reconnue pour sa présence sur la scène internationale.

Je suis convaincu que nous avons les qualités nécessaires pour bien accomplir tous les volets de notre mission au service de la société québécoise et j'espère que le gouvernement du Québec nous donnera les moyens financiers pour le faire.

Pour clore ce discours, je voudrais remercier chaleureusement et féliciter tous les membres de la communauté universitaire qui, chacun dans son secteur, s'efforcent de maintenir la qualité de leur travail en dépit des conditions parfois difficiles. La performance de l'Université Laval - puisqu'il faut parler de performance - c'est grâce à vous tous qu'elle se concrétise. C'est grâce à ces efforts individuels et collectifs que notre université maintient sa performance et sa réputation au Québec et dans le monde francophone.

 
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