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ALLOCUTION DE M. FRANÇOIS TAVENAS, RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ LAVAL, À L'OCCASION DE L'ANNONCE DE PROJETS DE RECHERCHE DE L'IRSC AUX UNIVERSITÉS DU QUÉBEC, UNIVERSITÉ LAVAL, PAVILLON ALPHONSE-DESJARDINS, le 23 mai 2001

Monsieur le ministre de la Santé du Canada,
Monsieur le sénateur Yves Morin, que je félicite pour sa récente nomination au Sénat du Canada,
Madame la députée fédérale de Louis-Hébert,
Madame la représentante des Instituts de recherche en santé au Canada,
Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de vous souhaiter tout d'abord la plus chaleureuse des bienvenues à l'Université Laval, première université canadienne par ses origines qui remontent à la Nouvelle-France, et source de tout l'enseignement supérieur en langue française en Amérique.

Je profite aussi de l'occasion pour remercier le ministre et la direction des Instituts de recherche en santé du Canada d'avoir choisi l'Université Laval et la ville de Québec pour procéder à cette importante annonce de l'octroi de 81 millions de dollars aux chercheurs en santé des universités québécoises, annonce qui concerne directement 51 chercheurs de notre université pour près de 16 millions. C'est un honneur qui nous touche, et que nous apprécions.

Le 7 mai dernier, j'avais le plaisir d'accueillir à l'Université Laval le secrétaire d'État à la Recherche, science et technologie, le Dr Gilbert Normand, venu annoncer le financement à hauteur de 1,3 million de deux projets du Centre de recherche en biologie forestière sur la génétique des champignons pathogènes et sur les épinettes.

À cette occasion, comme je suis heureux de le faire aujourd'hui, j'avais indiqué au Dr Normand à quel point je me réjouissais, en ma qualité de recteur de l'Université Laval, du fait que, depuis quatre ans, le gouvernement du Canada avait réussi, face au défi de la recherche scientifique canadienne, à " appuyer sur tous les bons boutons ". Qu'il s'agisse en effet de l'augmentation substantielle et répétée des budgets des organismes subventionnaires, de la création de la Fondation canadienne de l'innovation et, plus récemment, du programme de Chaires de recherche du Canada, les universités canadiennes ont vu leurs ressources financières accrues en soutien à la recherche de pointe et pour l'embauche de chercheurs de haut niveau, donnant ainsi à nos établissements les moyens de contrer au moins en partie la dérive vers le Sud de nos meilleurs cerveaux.

Il va de soi que cet environnement plus favorable aux chercheurs universitaires canadiens crée aussi une compétition accrue entre les universités canadiennes pour le recrutement de ces chercheurs. Les universités canadiennes font également face à une compétition internationale féroce, qui nous oblige tous à faire preuve d'imagination pour attirer et retenir ici ces ressources intellectuelles de pointe sans lesquelles nos universités ne pourraient se maintenir dans le peloton de tête des universités internationales.

Je suis heureux que l'annonce de cet après-midi vienne ainsi confirmer encore une fois l'engagement ferme du Gouvernement du Canada envers une recherche de haut niveau dans notre pays. Je me réjouis aussi du fait que nos chercheurs québécois aient encore cette année réussi à aller chercher une part substantielle - plus de 34% - des quelque 234 millions annoncés en avril à Toronto.

Enfin, vous permettrez au recteur de l'Université Laval de témoigner de sa fierté bien légitime face à la performance des chercheurs de notre université, eux qui obtiennent tout près de 20% des fonds alloués cette année aux universités québécoises par les Instituts canadiens de recherche en santé.

Je vous remercie de votre attention.

 
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